Nos 11 premiers jours en Azerbaïdjan
Quel bonheur inespéré de nous retrouver ici et d’avoir réussi à franchir la frontière terrestre actuellement fermée (excepté pour les transports de marchandises). Grâce au projet, nous avons obtenu une autorisation spéciale du gouvernement nous permettant de découvrir ce beau pays. Nous souhaitons ici remercier les différents interlocuteurs qui nous ont permis d’obtenir cette autorisation, comme vous le comprendrez, nous ne les citons pas pour des raisons de confidentialité.
- :-) Sur la route qui longe les dernières montagnes du Caucase, nous retrouvons des repères connus en lien avec la Turquie. En effet, les deux pays ont des liens très forts et se sont mutuellement décrits comme « une seule nation, deux États » (en turc : bir millet, iki devlet et en azeri : bir millət, iki dövlət). Les langues sont assez similaires et comme au bout de 5 mois, nous maîtrisions un certain nombre de mots turcs, la communication est plus facile pour nous ici :-). Nous retrouvons également avec plaisir les appels au "çay" (thé) sur les routes avec un petit plus ici : il y a toujours une rondelle de citron et des chocolats ou bonbons pour l’accompagner 😊!
A Qax, une Lada (il y en a énormément dans les campagnes) dans le joli centre-ville restauré |
A Shaki, un joueur de tutek (flûte traditionnelle) |
Günlar, déplacée du Haut-Karabagh, qui cuisine de délicieux qutab : fine pâte farcie aux herbes (beaucoup d'aneth) |
A Qabala, en tenue traditionnelle de berger |
- :-) 100 km avant Bakou, le paysage change fortement, il laisse place aux steppes désertiques et au vent ! Un petit aperçu de ce qui nous attend sur quelques centaines de km en Asie Centrale 😉. L’arrivée à Bakou est très impressionnante : après la route tranquille du début qui longeait les montagnes, nous nous retrouvons sur l’autoroute avec 7 files de voiture dans un sens ! Au pays du pétrole, cela ne nous étonne pas, mais en vélo, nous nous sentons tout petits et il n’y a pas d’autre chemin ! Bakou est la capitale ayant la plus faible altitude du monde : elle est située à 28 mètres en dessous du niveau de la mer. Les édifices futuristes sont visibles de très loin : Bakou est parfois surnommée le Dubaï du Caucase 😉 Mais nous découvrons à côté de cette ville très moderne une vieille ville très agréable. L’ensemble ancien/moderne est plutôt réussi et harmonieux. Enfin, un petit conseil : le nom de Bakou viendrait du persan signifiant « la montagne du vent », alors n’oubliez pas votre veste coupe-vent car ici ça souffle un peu, beaucoup, passionnément 😉.
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