C'est quoi

Nous, Emilie et Davy tenterons de rallier Blois à Nouméa aux guidons de nos vélos Histoire Bike, "Made in France" en totale autonomie et sans prendre l'avion.
Tout au long de notre parcours nous participerons et rencontrerons des personnes touchées par la Trisomie 21 avec l'aide de l'inclusion par le sport.

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02 mars 2023

NOUVELLE CALEDONIE : partie 3 du 15 Février au 1er Mars 2023

 

Nos 15 derniers jours en Nouvelle-Calédonie, 

au bout du monde…

Un agenda bien chargé et rempli d’actions pour le projet mais également une super vie en famille avec Flora, Marco, Elio et notre adorable ambassadeur pour l’avenir Anoki ! Grâce à lui, nous connaissons tout plein de comptines pour enfants qui nous trottent dans la tête jour et nuit . Nous avons ensuite enchaîné avec un peu de repos à notre camp de base calédonien chez notre amie Caroline (dont les pains au chocolat aux amandes me font encore saliver…) . Et enfin préparer notre retour dans le froid métropolitain. Nous l’attendons avec impatience, si, si : plus de corps collants en permanence, plus de moustiques, plus de requins qui nous attendent sur le bord de plage pour dire bonjour et plus si affinités, plus de chute de notre chaise en lisant les prix dans les magasins… Et surtout le bonheur de vous retrouver, vous qui avez suivi nos aventures et qui espériez être débarrassés de nous au bout du monde, et bien non, on revient, désolés pour vos stocks de bières et de gâteaux mais vous nous manquiez. Allez, avant de vous serrer dans nos bras, chaussez vos lunettes pour découvrir nos dernières aventures sur le Caillou que nous ne sommes pas prêts d’oublier ! Car comme le dit si bien le skipper Marc Thiercelin : « voyager, c’est grandir. C’est la grande aventure. Celle qui laisse des traces dans l’âme »…

- Nous commençons cette nouvelle quinzaine par une longue interview des Nouvelles Calédoniennes et également en visio avec BIP TV, la télévision du Berry Si vous avez envie de compter nos cheveux blancs et nos rides apparues depuis le début du voyage, nous vous invitons à retrouver le reportage sur notre chaîne You Tube : vidéo BIP TVNous préparons également en visio nos actions de retour à Chartres puis à Blois, quel agenda de ministre . Mais comme le vélo nous manque , nous faisons un petit tour sur la superbe piste cyclable de la promenade Pierre Vernier avec les bénéficiaires de l’association Handijob dont nous vous avions précédemment parlée. Et oui, même avec un handicap, tout le monde peut faire du vélo, c’est parfois plus difficile pour l’équilibre et on a mal « aux fesses » , mais ensemble on y arrive. Vous connaissez notre devise « tout seul, on va plus vite ; ensemble on va plus loin », d’ailleurs c’est bien grâce à moi que Davy a réussi à rouler 22 000 kms, non, lui qui est si peu sportif 

Sortie vélo à Nouméa avec les bénéficiaires d'Handijob

- Nous nous rendons le lendemain au foyer de vie La Séviane au Mont-Dore, où nous présentons le projet aux résidents. Ici, différentes problématiques se posent, c’est le seul foyer existant pour adultes en Nouvelle-Calédonie et il ne contient que 19 places. En outre, il n’est pas médicalisé et il n’y a pas de lieu pour accueillir pour leur fin de vie les personnes les plus âgées qui nécessitent une aide médicale. Enfin, comme dans tout foyer, la mixité des handicaps ne favorise pas toujours le mieux-être des résidents, certains ayant besoin de plus de calme et de solitude. Il n’est jamais simple de trouver la meilleure solution mais l’équipe se démène comme jamais pour donner la vie la plus belle possible aux résidents ! Merci Magali, Isabelle, Caroline, … le travail social est peu valorisé et pourtant que de de bien et de bonheur apporte-t-il…Nous partageons avec les résidents une séance de fitness inclusif au FitnessClub Mont-Dore. Merci à Romuald le patron pour l’accueil et bravo pour ton travail ! Romuald pratique l’inclusion depuis 20 ans dans sa salle, les résidents ont une séance collective chaque semaine puis s’inscrivent au sport qu’ils souhaitent (tai-chi, boxe,…) dans des groupes mixtes : avec ou sans handicap. La vraie inclusion, superbe initiative que nous n’avons vue nulle part ailleurs. Nous partageons ensuite le déjeuner avec les résidents où chacun participe activement à la vie en communauté puis faisons quelques jeux ensemble. Les adieux sont émouvants de chaque côté, on s’attache vite ! Nous terminons la journée par la visite de « La Clé des Champs », de superbes appartements où vivent individuellement les personnes porteuses de handicap semi-autonomes. Ce type de structures se développe de plus en plus et nous trouvons que c’est un très bon chemin sur la voie de l’inclusion : les résidents vont travailler seuls, faire leurs courses, leur ménage, etc... Tout en étant accompagnés et sécurisés par la présence de professionnels qui sont là si besoin.

Au foyer de vie La Séviane, au Mont-Dore, rencontre touchante avec Isabelle, dite Zazou ou Zouzou

Fitness inclusif au FitnessClub Mont-Dore avec Romuald le patron et les résidents du foyer de vie "La Séviane" !

- Nous profitons ensuite d’un week-end avec la famille d’Anoki :de très beaux moments passés ensemble : repas (nous retrouvons le plaisir de cuisiner dans une vraie cuisine et non plus sur un petit réchaud), sieste, piscine, balade, jeux,… Nous ne sommes pas près d’oublier les parties enchaînées de Seven Wonders ! Flora, attention, pour votre retour en métropole, Davy continue d’étudier les meilleures stratégies la nuit sur You Tube. Le lendemain, bien reposés de ce week-end agréable, nous allons ramasser les déchets sur la baie de Toro avec les bénéficiaires d'Handijob. Nous visitons également leurs locaux, déjà trop petits au niveau cuisine par rapport aux nombreuses demandes de leur service de traiteur : un grand succès qu’ils méritent ! Nous continuons la semaine à un rythme effréné et tout d’abord avec la présentation en classes ULIS au Collège de Rivière SaléeFlora est professeure spécialisée. Les enfants sont très intéressés et nous posent une foultitude de questions… Nous aimons tant ces moments de partage, de rire, d’innocence… Un des élèves nous dit ainsi : « vous avez fait LE TOUR DE LA MOITIÉ DU MONDE », c’est une très belle expression que nous retiendrons... Et oui, le tour complet de notre belle planète Terre mesure un peu plus de 40 000 kilomètres. Alors avec 22 000 km au compteur de nos vélos le 3 février jour de notre arrivée à Nouméa, après 600 jours de vélo, nous avons effectivement rempli ce défi de traverser la moitié du monde… 22 000 km, c’est également la distance symbolique Paris-Nouméa à vol d’oiseau, quel beau symbole… Et puis, je vous confie un petit secret, j’ai même l’envie de garder cette expression pour le titre de notre futur livre : « le Tour de la Moitié du Monde… » Oui, c’est décidé !

Présentation en classe ULIS au collège de la Rivière Salée à Nouméa

Marco, Flora, Elio & Anoki, une famille exceptionnelle… Nous ne sommes pas prêts de vous oublier…

- Lors de cette matinée au collège, nous rencontrons Viviane, une adhérente d'ABM, Aventure du Bout du Monde, l’association qui nous a labellisés pour notre projet et dont je suis devenue membre du Conseil d’Administration depuis début février. Et oui, vous nous connaissez, nous adorons les projets et les défis alors nous profitons également du mois de février pour préparer notre futur en métropole et continuer à voyager autrement Si vous êtes comme nous, des passionnés de voyages, d’aventures, nous vous invitons à y adhérer (il y a des antennes par région) et à découvrir le festival des Globe-Trotters du 22 au 24 septembre 2023, vous ne le regretterez pas, on vous le promet. Enfin, le milieu de la semaine est également rythmé par des interviews radio à Radio Rythme Bleu et sur la matinale de France Inter (notre dernier passage ). Nous commençons presque à nous habituer aux médias, presque parce que ce n’est pas trop notre « truc à nous » mais c’est essentiel pour sensibiliser !

Vue du fort Tereka, sur la presqu'île de Nouville, à Nouméa… Paris est à 22 000 km…

- La fin de la semaine se partage entre moments sportifs et visites, et oui avec ce programme chargé, nous n’avons pas eu beaucoup de temps pour en profiter avant. Nous rencontrons Michaël Païman et sa maman. Michaël a 33 ans, est porteur de Trisomie 21 et fait partie du Pôle France de haut niveau : un véritable champion tant en termes de natation que d’athlétisme. Michaël s’entraîne au quotidien très tôt le matin avant de se rendre à son travail au CAT. Nous sommes impressionnés. Nous essayons pour la première fois le lancer le disque, ce n’est pas une réussite pour moi car je n’ai pas la main assez grande pour le tenir!!! Nous échangeons également avec le Pole France Noumea Athle Handisport dont dépend Michaël (ici handisport et sport adapté sont dans la même ligue) et y rencontrons 2 grands champions handisport que vous avez peut-être déjà vus aux Jeux Olympiques : Rose Welepa, 37 ans (qui entraîne Michaël au disque) et Pierre Fairbank, 51 ans qui a un palmarès impressionnant, allez le voir aux JO à Paris en 2024, un homme inspirant pour les athlètes de Nouvelle-Calédonie. Et d’ailleurs, nous profitons de cette publication pour réexprimer notre désarroi à ce qu’il n’y ait pas plus de personnes porteuses d’un handicap mental ou psychique aux JO : aucun sport aux JO d’hiver et seulement 3 sports ouverts aux JO d’été et encore avec quelques catégories seulement et les porteurs de Trisomie 21 en sont exclus. Quel dommage d’autant plus que la Fédération Française du Sport Adapté - FFSA compte 65 000 licenciés pour 82 sports contre 32 000 licenciés pour 28 sports en Fédération Française Handisport… Pour les athlètes de sport adapté, ce sont les « Global Games », cette compétition qui a lieu tous les 4 ans, l'année qui précède les Jeux Paralympiques. Et vous avez de la chance, cette année c’est à Vichy en juin Virtus Global Games 2023 || Vichy. France. 04/10 juin 2023 alors nous vous invitons à vous y rendre pour découvrir des athlètes exceptionnels dont on ne parle injustement pas assez ! Enfin, lors de la séance natation avec Michaël, ce dernier nous fait un très beau cadeau : badges des Global Games 2023, bonnets de bain, et surtout deux belles médailles qu’il a gagnées. Cela nous touche énormément. Vous pouvez retrouver la petite vidéo que Davy a réalisée sur notre rencontre sur notre chaîne You Tube : vidéo Michaël Païman UN GRAND MERCI Michaël, tu es un jeune homme formidable ! Merci aussi à sa maman, Ghislaine Paiman-Duforest qui s’est toujours battue pour que son fils puisse être inclus comme les autres et intégrer le haut niveau.

Avec Michaël Paiman au Pôle France Nouméa Athlé Handisport

- Enfin, la fin de la semaine se partage entre une visite du Centre culturel Tjibaou, un incontournable ici à Nouméa qui vise à promouvoir la culture kanak et une sortie en taxi-boat (attention ça secoue !) à l’Ilot Du Phare Amedee. Nous nageons encore une fois au milieu des eaux turquoises, des poissons multicolores et des tortues. Il y a en a partout, des grosses, des petites : qu’il est émouvant de les voir nager, remonter à la surface et apercevoir leur tête dépasser pour prendre un peu d’air ! Et sur l’ilôt, nous voyons également de nombreux tricots rayés, le serpent amphibie vedette en Nouvelle-Calédonie, qui a même une marque de vêtements ! Son venin, mortel, est réputé pour être dix fois plus puissant que celui du cobra royal. Néanmoins, il n’est pas du tout agressif, il faut juste faire attention où vous mettez les pieds. Après cette excursion au paradis, nous présentons le projet en réunion publique grâce au Cercle Nautique Calédonien qui nous prête ses locaux. Nous les remercions infiniment, un partenaire qui nous a soutenus depuis le début. Nous devions faire une séance de voile inclusive le samedi avec eux mais les attaques de requins en ont malheureusement décidé autrement.

Au centre culturel Tjibaou à Nouméa. Prévu dans les accords de Matignon de 1988, la construction du bâtiment, incluse dans les Grandes opérations d'architecture et d'urbanisme de François Mitterrand, s'est faite entre 1995 et 1998 suivant les plans du célèbre architecte italien Renzo Piano. Son nom lui a été attribué en hommage au chef indépendantiste kanak Jean-Marie Tjibaou, à l'origine de ce projet. Jean-Marie Tjibaou signe le 26 juin 1988 avec, entre autres, Jacques Lafleur et le Premier ministre Michel Rocard, les accords de Matignon, qui prévoient un référendum sur l'indépendance après dix ans et ramène la paix après quatre années de quasi-guerre civile. Il est malheureusement assassiné le 4 mai 1989, par un kanak indépendantiste, lui reprochant de "s'être vendu"... Quelle tristesse... Ici, nombre de personnes, quelque soit leurs origines, s'accordent à dire qu'il avait l'étoffe et l'intelligence d'un vrai leader, d'un exemple et que la Nouvelle-Calédonie manque aujourd'hui de personnalités emblématiques comme lui.

Plage paradisiaque à l'ilôt Amédée

A l'ilôt Amédée, un turquoise à faire tomber par terre…

Le Phare de l’îlot Amédée est le premier phare métallique de France et se distingue par son histoire unique. En 1861, suite aux nombreux naufrages de navires entrant dans le lagon de la Nouvelle-Calédonie, Paris ordonna la construction d’un phare. Monsieur RIGOLET, ingénieur français issu des ateliers EIFFEL commença la construction de ce véritable monument, aux Buttes Chaumont en 1862. Il demanda à ce que le phare soit monté à l’extérieur de ses ateliers. Durant 2 ans, le Phare Amédée domina Paris de ses 56 mètres. Enfin, il fut démantelé en 1 265 pièces pour un poids total de 387 953 kilos, et fut transporté de la Seine au port du Havre et ensuite vers sa destination finale, la Nouvelle-Calédonie. Après 10 mois d’intense labeur des militaires et travailleurs locaux, le phare fut érigé sur l’ïlot Amédée. Sa première illumination fut le 15 novembre 1865, jour de la Saint Eugénie, du même nom que l’Impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III. Son rayonnement marque l’entrée de la passe de Boulari, l’une des 3 seules entrées naturelles du lagon. Avec une hauteur de 56 mètres, il domine cet petit ilôt de 400 mètres de long et de 270 mètres de large, située à 24 kilomètres de Nouméa. Pour admirer l’époustouflant panorama, les plus courageux graviront les 247 marches du superbe escalier de fonte qui conduit au sommet de la tour (pas de chance, il était fermé lors de notre passage suite aux dégâts du cyclone Gabrielle). Le phare Amédée est de ce fait une attraction unique dans le Pacifique Sud et l’un des plus grands phares du monde (et le plus haut phare métallique tout court), dans le plus grand lagon du monde...

La tortue verte des eaux du lagon autour de l'ilôt Amédée

- Nous terminons le séjour à Nouméa en fêtant les 25 ans de Flora, la maman d’Anoki. Au programme snack tahitien (musique incluse) chez Nam et soirée entre amis. On a d’ailleurs la chance lors de cette soirée de voyager en Amérique du Sud : et oui, Marco le papa d’Anoki est équatorien, et il a invité des amis péruviens et chiliens. L’occasion de réviser notre espagnol désastreux. Le départ, le lendemain, est très émouvant: les lunettes de vélo sont parfaites pour cacher notre émotion ! Flora, Marco, un GRAND MERCI à vous, nous ne sommes pas prêts de vous oublier… Ici ou là, en France ou en Equateur, nous nous reverrons c’est certain ! Et nous sommes persuadés qu’Anoki, futur petit grimpeur continuera à être un parfait ambassadeur de notre projet. Nous roulons ensuite vers Tomo, nos 65 derniers kms en Nouvelle-Calédonie pour revenir à notre camp de base, à 12km de l’aéroport, chez Caroline qui nous revient en pleine forme de vacances au Vanuatu ! Nous préparons le déjeuner pour ses adorables voisins Franck et Patrick qui nous laissent profiter de leur piscine et surtout nous emmènent avec gentillesse nos cartons de vélo à l’aéroport (merci, merci, merci !). Ce dernier démontage des vélos nous fait remarquer que ces derniers commencent à prendre de l’âge et également de la rouille (l’humidité calédonienne n’aidant pas). Caro nous emmène à l’aéroport et adapte même ses horaires de travail pour nous, MERCI BEAUCOUP A TOI Caro pour ta gentillesse, ton humilité, ton accueil, ta simplicité, nous t’attendons dans le Loir-et-Cher pour marcher dans la boue.

Avec Caroline à l'aéroport, c'est le grand jour du retour, on est un peu flous, c'est l'émotion

- Voilà, comme à chaque fin de pays, l’heure du bilan a sonné. En Nouvelle-Calédonie, nous avons vu des paysages paradisiaques, fait de très belles rencontres et autour du handicap, découvert de nombreuses initiatives innovantes et des structures dynamiques pour une île grande comme la Bretagne. Au départ de notre tour de la moitié du monde, nous nous étions dit « pourquoi pas rester en Nouvelle-Calédonie si cela nous plaît ». Et après nos deux premiers reportages, nous vous avons fait rêver et vous vous imaginiez même pour certains venir y vivre avec nous. Et bien, même si nous avions pris la décision de rentrer en métropole avant même d’avoir posé le pied ici, nous avons eu la confirmation que nous ne nous verrions pas vivre ici. Si nous sommes sentis très bien accueillis pour le projet dans les familles ou les structures rencontrées, les tensions entre les habitants (et pourtant nous ne sommes pas à l’époque des évènements de 1984-1988 ou des référendums sur l’indépendance) nous ont vraiment marqués. C’est également la première fois du voyage que certaines personnes n’ont pas voulu nous rencontrer nous « les z’Oreilles » ou « Métros » ou pire les « colons qui doivent rentrer chez eux» (et je reste polie, ce n’est pas toujours dit en ces termes) … Si nous comprenons et entendons les souffrances de chacun liés à l’histoire de la colonisation qui reste somme toute assez récente, nous savons également que l’on ne peut construire un projet solidaire pour le territoire sur des rancœurs vivaces et de l’agressivité voire de la violence, mais bien sur le respect des cultures, des identités et des coutumes de chacun. Cette violence que l’on peut rencontrer dans les mots mais également dans les gestes, nous a réellement marqués, en sus des violences intrafamiliales dont le taux est ici très élevé. Les sourires et les yeux qui pétillent, rencontrés dans tant d’autres pays, qui, pour certains d’entre eux, ont également vécu des histoires difficiles, nous ont manqués ici. Nous sommes convaincus que nous sommes riches de nos différences dans l’acceptation de l’autre, même si cela est parfois difficile, notre projet nous l’a plus que montré. Nous avons foi et confiance en l’humain et notre voyage nous l’a rendu au centuple avec la rencontre de personnes extraordinaires alors nous souhaitons de tout notre cœur que la Nouvelle-Calédonie trouve son chemin.

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