KIRGHIZISTAN : partie 2 du 7 au 21 Août 2022

Et voilà, 15 jours de plus au Kirghizistan

Et voilà, 15 jours de plus au Kirghizistan dont nous sommes tombés amoureux. Notre coup de cœur nature du voyage est là ! C’est tellement beau que nous battons tous nos records : 1 505 m de dénivelé positif journalier et 1 col de 3 175 m, on ne nous arrête plus au milieu de toutes ces merveilles. Et pour terminer en beauté cette quinzaine, Davy finit même 3ème de sa catégorie à l’aquathlon de Cholpon-Ata !

- 🏔 🚵‍♀️🚵‍♂️Nous commençons directement dans le dur : le franchissement du col d’Alabel à 3 175m. 2 jours et quelques heures de transpiration plus tard, nous y arrivons heureux avec Jeanne et Léandre, nos copains suisses de la dernière fois qui continuent l’aventure cyclo avec nous pour quelques jours. Entourés de paysages verdoyants, de yourtes, de chevaux, nous sommes époustouflés encore une fois par la beauté du pays. Au bivouac près des yourtes, nous goûtons le fameux koumis, boisson à base de lait fermenté de jument des nomades. Nous apprécions plutôt le goût mais pas plus d’1 grand bol pour 2, nous préservons notre estomac pour les jours à venir 😉.

Il y a également des ânes qui nous accompagnent le long du chemin

Quand tu ouvres ta tente et que tu vois un tel paysage, c'est le bonheur absolu...

Que peut-on bien se dire après 14 mois sur les routes, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24  ?

Idem pour les chevaux, ils sont partout...

Le Kirghizistan et ses yourtes... elles nous accompagnent tout au long des kms parcourus...

Le col Ala Bel avec Jeanne & Léandre : 3 175 m d'effort dans un paysage époustouflant !

- 🚲 Nous enchaînons ensuite avec les pistes kirghizes, où nous sommes secoués dans tous les sens ! Et remplis de sable, boue et poussière en quelques heures. Mais… le canyon qui nous entoure est sublime… seuls au monde, tous les 4 sur nos vélos, nous roulons émerveillés au rythme des formes et des couleurs du paysage… Ainsi, malgré nos vélos sans suspensions, très loin d’être des VTT, les chocs s’effacent devant tant de beauté.

Sur la piste, entourés par les montagnes verdoyantes et les chevaux, what else ? 

Il y a aussi de nombreux troupeaux de moutons le long des pistes !

Le regard tourné vers l'immensité...

Ensemble dans la même direction...

En position pour lever les fesses du vélo pour éviter les chocs de la piste 

Ce canyon et ses paysages changeants mais toujours magnifiques nous éblouit par sa beauté... On redescend les vaches au village...

Le panneau n'est pas de sa première jeunesse, on lui redonne un petit coup de jeune avec notre autocollant !

- 😴🏔 Nous arrivons à Kochkor après 6 jours de vélo pour une pause bien méritée ! Repos, travail sur le projet, puis l’on repart, mais cette fois, à pied, pour 3 jours de randonnée autour des lacs Ukyol et Tor, respectivement à 3 000 m et 3 500 m d’altitude. 2 nuits de bivouac sur les rives, non loin des yourtes et des chevaux, quelle sérénité. La pluie et même la grêle nous obligent avec joie à passer une après-midi de lecture sous la tente. Revenus à notre guesthouse à Kochkor, j’y choisis un massage d’1h dont je rêve tant depuis 14 mois sur les routes. Et quel bonheur… La séance se termine par l’application de ventouses chinoises, une première pour moi, mais à la mode depuis quelques années chez les sportifs de haut niveau.

Le lac Ukol

Le lac Ukol toujours

Le lac Ukol toujours

Le lac Ukol encore, on ne s'en lasse pas… Cette fois-ci, après l'orage...

- 🏖 Nous nous dirigeons ensuite à Tamchy au bord du lac Issyk, second plus grand lac de montagne d’Asie centrale. C’est l’un des vingt plus anciens lacs du monde. Son nom signifie « lac chaud ». En effet, situé à 1 608 m au-dessus du niveau de la mer, la légère salinité de ses eaux l’empêche de geler, malgré le froid qui frappe la région en hiver. Long de 182 km et d’une largeur de 60 km, il enregistre une profondeur de 702 m. Nous avons l’impression de longer la mer mais avec des montagnes en arrière-plan ! C’est également le deuxième lac d'eau transparente dans le monde après le lac Baïkal (Russie). Après ce petit topo de géographie 😉, nous sommes accueillis à Tamchy par Gulnara Kasieva et son mari dans leur centre de vacances. Gulnara est orthophoniste pour les enfants porteurs de handicap à Bichkek au sein du centre Rostok et organise des camps d’été au bord du lac. Le camp est terminé mais Gulnara nous accueille chaleureusement pour préparer notre venue à Bichkek et une première prise de contact. Nous y rencontrons Bermet Moltaeva de l'UNICEF Kyrgystan qui sera également une alliée précieuse pour le projet.

avec les fondateurs de l'association Rostock

Le séchage des abricots, un fruit que nous avons la chance de déguster presque quotidiennement depuis l'Ouzbékistan et le Tadjikistan

- 🏊‍♂️🏃‍♂️ Enfin, nous roulons vers Cholpon-Ata où se déroule un aquathlon (nage et course à pied) où Davy représentera la France avec succès. Un beau moment sportif et de chouettes échanges avec les participants et l'organisation pour clôturer ces deux nouvelles semaines dans notre pays « coup de cœur 💘🏔 paysages ».

Mon tendre époux représente fièrement son pays à l'aquathlon de Cholpon-Ata !

JOKER: La Chine ne nous laissera pas entrer !

Malgré des dizaines de mails, de tentatives de contact par des associations ou avec l'aide des ambassades, la mise en contact avec les autorités a été non seulement impossible mais nous déplorons également la non-réponse à nos demandes, même un "non".

Après plus d’1 an de route à vélo, c'est pour nous un manque de respect envers la cause de l'inclusion. Nous nous doutions qu’il était difficile voire presque impossible au regard du contexte local de passer en Chine, alors une réponse même négative aurait été facilement acceptée de notre part.

🌏 14 mois et près de 16 000 km à vélo plus tard, petit point d'étape sur notre projet :

🍚 La Chine : ce pays nous impose de prendre notre joker à Almaty au Kazakhstan. Mais cela n'est pas si simple ! 🤡 Le Joker : L'avion ✈ qui nous déposera dans un pays de remplacement avant de reprendre la parcours au Vietnam comme prévu il y a 2 ans, à la naissance du projet. Ce pays joker est aussi une surprise !

Les objectifs du projet :

✅ mettre en avant l'inclusion par le sport des personnes porteuses de Trisomie 21 et plus largement de tout handicap mental/intellectuel : plus de 100 actions réalisées à ce jour ✅14 000 à 18 000 kilomètres à vélo : nous en sommes déjà à près de 16 000, mais le compteur de nos vélos n'est pas bloqué ;-) ✅14 à 18 mois de nomadisme : nous en sommes à 14 mois, et nous pouvons dire que nous nous sommes bien habitués à ce mode de vie si différent ! Nous apprécions le temps... ❌ ne pas prendre l'avion : malgré nos inombrables mails aux autorités chinoises, elles ne nous ont jamais répondus ! Alors nous avons bien le droit à 1 ou 2 jokers, non ? L'aventure, c'est également cela, s'adapter au quotidien alors cela ne nous fait pas peur !

La Chine rayée de la carte pour nous !

La Chine a déjà trouvé son pays de remplacement pour le projet ! Surprise 

Le dernier objectif :

ATTEINDRE LA NOUVELLE-CALEDONIE !

Après une longue période de doute, plusieurs options se sont proposées à nous : ❌passer par la Russie en train, mais nous aurions été bloqués à Vladivostock car avec la situation actuelle, il n'y a plus de ferry entre la Russie et la Corée du Sud ouverts aux étrangers, ❌prendre un vol direct retour en France, mais non, nous ne baissons pas les bras comme cela voyons !, ❌changer la destination finale par un pays plus facile à atteindre sans avion, mais en fait en Asie centrale, nous sommes coincés entre Russie, Chine et Afghanistan, pas le plus simple ! ☀️Mais surtout un nouveau rayon de soleil s'est concrétisé, il s'appelle ANOKI, il est né le 3 Mars 2021, et son prénom Amérindien signifie "comédien". Ce petit garçon, porteur de Trisomie 21, est l'ambassadeur de notre projet en Nouvelle-Calédonie, sa maman Flora Troubetzky et son papa Marco, ainsi que son frère et ses 2 soeurs nous attendent à Nouméa, où nous avons prévu d'arriver en bateau au 1er trimestre 2023.

Anoki, le petit comédien qui nous attend sur les plages de la Nouvelle-Calédonie

Anoki avec sa maman Flora et son papa Marco

Anoki, Flora (sa maman), Marco (son papa), Elio (son grand frère) et ses 2 sœurs Nina et Saya

L'inclusion d'Anoki se déroule naturellement et il est en ce moment dans une crèhe "la maison du petit enfant" : https://croix-rouge.nc/etablissements/maison-du-petit-enfant Son grand-père lui a composé une chanson dont le refrain est : "Anoki des tropiques, tu souris c'est ta joie de vivre qui nous envahis Anoki " 😊 Alors merci Anoki, tu vas nous faire atteindre notre but et tu seras, en Nouvelle-Calédonie, la personne la plus importante pour nous !

KIRGHIZISTAN : partie 1 du 25 Juillet au 6 Août 2022

 Nos 13 premiers jours au Kirghizistan

Entre activités à Och, la deuxième plus grande ville du pays et premiers jours de vélos dans les sublimes montagnes du pays, nous voilà déjà sous le charme. Plus de 90% du pays est recouvert de montagnes avec une altitude moyenne de 2750 mètres. On monte, on descend, nos jambes et notre souffle se réhabituent progressivement à ces efforts. Les paysages sont à couper le souffle, alors cela vaut vraiment le coup de pédale !

- 🥳 Nous arrivons dans le pays par le Sud-Ouest, à Och, pour mon anniversaire. Quel beau cadeau d’entrer dans un des pays de mes rêves pour le jour de mes 41 ans. Pour une fois, nous décidons de déroger à notre tradition de manger local et dégustons un délicieux plat de sushis 🍣 pour célébrer cette année en plus. 2ème anniversaire sur la route et plus dépaysée qu’au premier (en Allemagne 😉). Nous faisons la courte ascension de la montagne sacrée Sulayman, le seul site classé à l’UNESCO du pays puis entamons les activités autour du projet.

Bien arrivés au Kirghizistan. Nous aimons beaucoup leur si beau drapeau, composé d'un fond rouge avec un soleil jaune en son centre comportant 40 rayons qui représentent les 40 tribus kirghizes. Au centre du soleil, un anneau rouge est coupé par deux séries de trois lignes, une représentation stylisée du tündük, pièce sommitale de la charpente de la traditionnelle yourte kirghize.

- 😃 Nous passons tout d’abord 2 jours dans un campement organisé par l’association kirghize EFRAT. Ici, des adolescents et adultes porteurs de handicap sont accompagnés chacun d’un.e bénévole et ce camp est porteur d’espoir pour l’inclusion dans un pays où l’acceptation du handicap reste encore un défi quotidien face aux croyances, désinformations ou tout simplement manque d’information. Les jeunes bénévoles ne sont pas là uniquement pour le camp mais entretiennent bien des liens d’amitié avec les personnes porteuses de handicap et une fois par mois font des activités ensemble. Quel bel exemple. Merci à Julina et Betsy pour nous avoir permis de participer au camp : théâtre, danse, activités artistiques, baignade et jeux d’eaux, que de sourires et de rires partagés.

Au camp de l'association EFRAT, chacun décore son chapeau

Au camp de l'association EFRAT, activités artistiques inclusives

- 🌞 Nous rencontrons ensuite l’association Sunterra, association kirghize autour de la Trisomie 21 qui a 3 branches dans le pays dont une à Och. Nous (enfin Davy, super moniteur) animons une petite séance de fitness avec les enfants porteurs de Trisomie 21. Nous présentons ensuite le projet et échangeons sur les nombreuses activités organisées par l’association et les idées pour développer l’inclusion. Nous souhaitons remercier chaleureusement sa directrice Zhyldyz Alihan pour son accueil dans le centre de jours qui organise des activités pour les enfants ainsi que des consultations pour les parents. Zhyldyz est défectologue, c’est-à-dire qu’elle a étudié les déficiences physiques ou mentales n'autorisant pas une vie dite « normale », elle assure une assistance psychologique essentielle pour les parents. Elle se rend également régulièrement dans les municipalités, écoles et même établissements de santé pour délivrer des informations sur la Trisomie 21 face au manque criant dans le pays.

Fitness inclusif au centre de l'association Sunterra d'Och

Photo de groupe au centre de l'association Sunterra d'Och

- 😍 Nous terminons notre séjour à Och par une visioconférence avec les adhérents d’Aventures du Bout du Monde, l’association de voyageurs qui nous a attribué un label pour notre projet et assisté précieusement pour l’organisation de celui-ci. Malgré un réseau Wifi aléatoire, ce fut un moment très sympathique. Encore merci ABM ! Nous dînons ensuite avec Laurine et Maël des Namasté, n'amasse pas mousse, nos compagnons de route du désert kazakh que nous retrouvons avec plaisir. Une de leurs amies Iliana venue les retrouver nous ramène de France de nouvelles roues arrière pour nos vélos. Merci infiniment à elle, à Val de Loire Vélo pour la commande, à Fabien Plut, Charles Houlliere et Clémence Plut du Tout Chailles Court pour le transport, et enfin à ma maman Josiane Breard et mon papa qui assurent à chaque fois avec brio pour la logistique. En effet, en Asie Centrale, il est impossible de trouver un matériel du type recherché et la chaîne de solidarité française nous était donc indispensable. Nous enchaînons par un passage en direct sur МТРК "ЭлТР", une des chaînes TV nationales 😉. Nous montons nos vélos sur un plateau TV pour la première fois 😉. Un grand merci à Mirgul Isakova Isakova pour la traduction anglais-kirghize !

Passage en direct sur la chaîne nationale ELTR avec Mirgul, notre interprète

- 🚲⛰ Enfin, nous partons ensuite sur nos montures accompagnés de Jeanne et Léandre, un couple de cyclovoyageurs suisses, pour 6 jours de route. Si les 3 premiers jours de route ne sont pas inoubliables le temps de rejoindre les montagnes, les 3 derniers sont époustouflants. Nous longeons la rivière Naryn et ses eaux turquoises, nous bivouaquons à des endroits magnifiques, croisons de très nombreux chevaux et également de tout petits ânons ! Le soir et le matin, tous les 4 seuls au monde avec nos tentes, nous savourons ces instants hors du temps. Nous faisons des rencontres incroyables : un imam kirghize qui se rend d’Och à Bichkek à vélo (environ 600 km) avec un courage exceptionnel quand on compare nos montures ou un sud-coréen depuis plus de 10 ans à la retraite qui avance doucement mais sûrement avec un vélo bien chargé. Nous arrivons enfin à Toktogul, sur la rive nord du lac-réservoir du même nom (le plus grand barrage du Kirghizistan), pour 1 jour et demi de repos avant de refaire chauffer les cuisses !

Le long de la rivière Naryn, le paysage est époustouflant...

Avec l'imam kirghize qui se rend d'Osh à Bichkek à vélo, on le double, il nous redouble pendant les pauses, nous sourions ensemble et partageons parfois nos provisions, car il n'a pas de grosses sacoches

Toujours le long de la rivière Naryn aux eaux turquoises, quel bonheur de rouler dans un si beau paysage

Puis encore un autre ! Quel bonheur de planter sa tente ici, seuls au monde...

Autour du lac-réservoir de Toktogul, la chaîne de montagnes Tian-Shan (Monts Célestes en chinois) est magique...

Heureux sur les rives du lac-réservoir de Toktogul

Et un dernier spot de bivouac extraordinaire !

Sous le célèbre chapeau kirghize : le kalpak. Le kalpak est utilisé depuis des générations de nomades pour protéger les hommes du froid, de la chaleur et de la pluie. Sur un fond blanc et en forme triangulaire, il représente les montagnes escarpées qui recouvrent la totalité du territoire kirghize. Le kalpak est bien plus qu’un chapeau au Kirghizistan. Au coeur de la culture locale, il renferme de nombreux symboles et est traité avec un respect inégalé. Porté fièrement par les hommes du pays, ce haut chapeau en feutre est désormais inscrit comme patrimoine culturel immatériel à l’Unesco. Il est facilement pliable comme la yourte. Il est symbole de l’identité du groupe ethnique et, grâce à ses différentes formes, couleurs et motifs, permet de savoir l’âge et le statut de l’homme qui le porte. Traditionnellement, le kalpak ne peut être porté que par les hommes. De nos jours encore, les kirghizes montrent un respect particulier aux kalpaks. Par exemple, il est interdit d’offrir ou de vendre son kalpak, qui doit être donné de père en fils. Il faut l’enlever à deux mains et le poser sur un endroit propre ou le garder près de soi. Les kirghizes considèrent que si un homme perd son kalpak, il perd en même temps sa dignité. En 2016, le gouvernement kirghize a instauré une fête nationale du Kalpak le 5 mars pour mettre à l’honneur cet objet inhérent à la culture kirghize. Il existe environ 80 types de kalpak. Le kalpak est un rappel de l’importance de la nature dans la vie des kirghizes. Il représente les montagnes enneigées des Tian Shan. Ses quatre parties symbolisent les autre éléments : l’air, l’eau, le feu et la terre. Chaque élément a sa propre signification, par exemple le motif sur les kalpaks des jeunes enfants représente la mère protectrice. A 12 ans, les décorations du kalpak doivent être vertes, à 24 ans, bleues, à 36, marrons, à 48 beiges et à 60 ans noires. Un jeune homme cherchant une femme pouvait porter un kalpak décoré de rouge

En pleine descente...

Avec Jeanne et Léandre, nous avons trouvé ce soir-là un emplacement de bivouac de rêve !

Sur la route ensemble toute la sainte journée...

Premier bivouac avec Jeanne et Léandre, nous sommes heureux d'être dans la nature et de retrouver le frais après le "four" de l'Ouzbékistan

Le charme des anciennes bâtisses de l'ère soviétique

- 😥😥😥 Je terminerai enfin ce texte par une énorme pensée pour ma grand-tante Jacqueline qui est décédée il y a une dizaine de jours et que j’aimais énormément. J’ai passé tous mes étés avec elle en Haute-Savoie, Jacqueline était une marseillaise d’origine, tombée amoureuse de la montagne. Une grande voyageuse aussi. Nous avions de nombreux points communs, c’était comme ma grand-mère. Je n’ai pas pu être là pour la cérémonie d’adieu hier, mais elle a été avec moi dans mes pensées sur la route et je sais qu’elle veillera sur moi de là-haut. Jacqueline, je t’aime très fort, je sais que tu es fière de moi et tu seras toujours dans mon cœur💖.