C'est quoi

Nous, Emilie et Davy tenterons de rallier Blois à Nouméa aux guidons de nos vélos Histoire Bike, "Made in France" en totale autonomie et sans prendre l'avion.
Tout au long de notre parcours nous participerons et rencontrerons des personnes touchées par la Trisomie 21 avec l'aide de l'inclusion par le sport.

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29 avril 2022

GEORGIE : partie 2 du 18 au 29 Avril 2022

 Nos 12 derniers jours en Géorgie

Une superbe semaine dans la capitale Tbilissi, hébergés chez Manana Gachechiladze et son fils Dato qui nous ont chaleureusement accueillis (UN TRES GRAND MERCI et merci à Marie-Claire Orset de l'Association Imedi Handicap pour la mise en contact), avec un programme très chargé pour le projet ; suivis de quelques jours dans la superbe région de Kakheti qu’Alexandre Dumas appelait “Provence-Jardin de Kakhétie”.


- :-) Notre première étape fut
Tbilissi : une ville que nous connaissions déjà pour l’avoir visitée il y a 7 ans. La ville a évolué, et de nombreuses restaurations de bâtiments anciens la rendent encore plus belle. Nous y ressentons néanmoins les tensions/peurs/inquiétudes avec le peuple russe, et le soutien à l’Ukraine, à savoir que 20% du territoire géorgien est occupé par la Russie. A Tbilissi, nous avons eu un programme bien chargé. Nous avons commencé par les présentations du projet aux classes de l’école publique n°23 Ilia Tchavtchavadzé თბილისის ილია ჭავჭავაძის სახელობის N23 საჯარო სკოლა qui accueille des enfants en situation de handicap (merci Manana et Natia), et aux classes de l’école franco-géorgienne სენტ-ეგზიუპერის სკოლა Ecole Saint-Exupéry, qui a le label FrancEducation (merci Léna Kiladzé). Nous avons poursuivi avec la rencontre de Jeremy Gaskill , l’extraordinaire CEO de l’ONG MAC Georgia dont nous vous avions parlé dans la dernière publication et qui fait beaucoup pour la question du handicap dans le pays. Nous avons également eu un échange très intéressant avec Pierre Clouet, directeur de l’Institut Français de Géorgie, merci !

Tbilissi est une belle capitale

Tbilissi s'embellit

école publique n°23 Ilia Tchavtchavadzé

l'école 23 a une classe inclusive

un peu d'escalade à Tbilissi
- :-) Toujours à Tbilissi, nous avons eu la chance de visiter le magasin inclusif de souvenirs artisanaux
ბაბალე • Babale, entreprise sociale créée par la საქართველოს დაუნის სინდრომის ასოციაცია • Georgian Down Syndrome Association (merci Nino Khalandia et toute l’équipe). On vous recommande de faire un tour sur leur site internet plein de ressources : Down Syndrome Géorgie. Nous avions jusqu’à présent vu beaucoup de cafés ou restaurants inclusifs mais pas de magasins de souvenirs, c’est une très bonne idée. Tout est fait main et c’est vraiment très joli. L’association a même mis en place un site de vente en ligne des produits : Babale, site en ligne . C’est une association de femmes très dynamiques aux compétences multidisciplinaires, qui nous a beaucoup impressionnés. Elles se battent au quotidien pour l’inclusion, ont ouvert, avec l’aide de l’Union Européenne, un programme de développement pour les enfants de 7 à 18 ans avec une déficience intellectuelle, travaillent pour l’inclusion dans le monde du travail (dans tous les domaines : beaux exemples pour le théâtre inclusif et même la télévision) et ont mis en place une hotline 24/24h pour l’entourage des personnes porteuses de Trisomie 21. Il faut savoir qu’en Géorgie, on conseille encore aux parents d’abandonner leurs enfants quand ils naissent avec un handicap, sachant qu’ils étaient systématiquement placés dans des orphelinats du temps de l’union soviétique. Cette pratique a diminué mais persiste néanmoins et la question du handicap reste encore tabou. Dans certains cas, la pression familiale oblige même la mère à abandonner son enfant…

- :-) Nous avons également participé à un atelier à
ფსიქოლოგიური მომსახურების ცენტრი-მწვანე სახლი / La Maison Verte de Tbilissi avec des enfants porteurs de troubles du spectre autistique. C’est un concept psychanalytique français, créé en 1979, par une équipe avec et autour de Françoise Dolto. C’est un lieu d’accueil enfants – parents, à l’origine uniquement pour les tout-petits, un lieu qui offre un temps de paroles, d’écoute et de jeux autour d’une équipe de professionnels (psychanalystes, psychologues…). Il en existe aujourd’hui dans presque tous les pays d’Europe, en Amérique Latine, un grand nombre en France et plus d’une vingtaine en Suisse romande. Merci beaucoup à Giorgi Dalakishvili (petit-fils de Manana) pour la mise en contact et à Marina Tarassashvilli qui a ouvert ce lieu en 2006. Un bel exemple de partenariat franco-géorgien avec de nombreux échanges entre les groupes d’espace analytique de ces deux pays et les universités.

- :-) Après l’ensemble de ces actions, nous avons fini la semaine en beauté en fêtant Pâques avec Manana et son fils Dato, avec un barbecue en forêt pour finir ! Nous avons ensuite quitté Tbilissi. Nous souhaitons dans ce cadre remercier infiniment Julien Marsaly et ses parents pour nous avoir ramené des affaires de France et en rapporter à leur retour. Nous nous sommes ensuite dirigés vers la très belle région de Khakheti : paysages bucoliques avec de nombreux vignobles, vue sur les montagnes du Grand Caucase et du Daghestan, riche histoire et sublimes monastères (
Alaverdi Monastery, Gremi, Nekresi Monastery…), ce fut un enchantement.

- :-) Enfin, avant de sortir du pays, grâce à MacGeorgia, nous avons visité le ლაგოდეხის დამოუკიდებელი ცხოვრების ცენტრი Lagodekhi Independant Living Center (LILC). Nous y avons été accueillis par le directeur Guram Gogoladze ainsi que sa collègue Manana et son fils Giorgi qui nous ont présenté leurs actions. Et nous remercions Diana Janashia de MacGeorgia pour la traduction ! Créé par MacGeorgia avec le soutien de l’Agence des États-Unis pour le développement international USAID/Georgia et de Coalition For Independent Living / კოალიცია დამოუკიდებელი ცხოვრებისათვის, une alliance d’ONG inter-handicaps créée en 2003 en Géorgie, c’est l’un des six centres du pays. Ces centres, comblent une lacune critique en matière de services en sensibilisant aux besoins des personnes handicapées et en fournissant des ressources et des informations à celles qui ont besoin de soutien, que ce soit pour elles-mêmes ou pour un membre de la famille handicapé. L’accès aux services essentiels et leur prestation sont souvent entravés par le manque de sensibilisation des autorités locales et des professionnels de la santé aux droits et aux besoins des personnes ayant différents handicaps. Les infrastructures de construction et de transport sont rarement adaptées pour permettre l’accès aux personnes à mobilité réduite. Il en résulte un effet de cascade, les défis de la mobilité limitant l’accès des personnes à l’éducation, aux soins de santé et aux possibilités d’emploi. Ouvert depuis 1 an seulement, le centre a fait un énorme travail (lutte contre les discriminations encore plus prégnantes pour les femmes en situation de handicap, pour l’emploi inclusif, pour les aménagements, etc…) avec une petite équipe, bravo à eux ! D’autant plus que la région de Lagodekhi du fait de sa situation frontalière a de nombreuses minorités azeris, arméniennes, russes qui ne parlent pas géorgien. Le LILC doit donc développer des ressources dans leurs langues et aller vers les populations dont les portes ne s’ouvrent pas toujours facilement : par crainte, on cache souvent les personnes handicapées. Ce fut un apprentissage dans les deux sens et nous leur avons présenté des sites internet français avec différentes ressources : le site du gouvernement Secrétariat d'Etat chargé des personnes handicapées, de l’APF France handicap, etc… Le gouvernement géorgien n’a pas de site et consulte les espaces comme le LILC pour les accompagner. L’Independant Living Center ou Centre de Vie Autonome est un concept développé par le gouvernement américain, qui nous a semblé très intéressant pour tous les types de handicap et dont nous ne pouvons que partager l’enjeu principal : pouvoir vivre avec les mêmes droits en étant aussi autonome que possible.
en route vers Alaverdi monastery entouré de vignes

monastère de Nekressi bien perché

les poteries remplaçant nos fûts Français 

une méthode traditionnelle Géorgienne 

le point au point en Géorgie !

Manana et son fils David ont été une seconde famille

nous avons été très, trop gâtés !

- :-) Enfin, avant de sortir du pays, grâce à MacGeorgia, nous avons visité le ლაგოდეხის დამოუკიდებელი ცხოვრების ცენტრი Lagodekhi Independant Living Center (LILC). Nous y avons été accueillis par le directeur Guram Gogoladze ainsi que sa collègue Manana et son fils Giorgi qui nous ont présenté leurs actions. Et nous remercions Diana Janashia de MacGeorgia pour la traduction ! Créé par MacGeorgia avec le soutien de l’Agence des États-Unis pour le développement international USAID/Georgia et de Coalition For Independent Living / კოალიცია დამოუკიდებელი ცხოვრებისათვის, une alliance d’ONG inter-handicaps créée en 2003 en Géorgie, c’est l’un des six centres du pays. Ces centres, comblent une lacune critique en matière de services en sensibilisant aux besoins des personnes handicapées et en fournissant des ressources et des informations à celles qui ont besoin de soutien, que ce soit pour elles-mêmes ou pour un membre de la famille handicapé. L’accès aux services essentiels et leur prestation sont souvent entravés par le manque de sensibilisation des autorités locales et des professionnels de la santé aux droits et aux besoins des personnes ayant différents handicaps. Les infrastructures de construction et de transport sont rarement adaptées pour permettre l’accès aux personnes à mobilité réduite. Il en résulte un effet de cascade, les défis de la mobilité limitant l’accès des personnes à l’éducation, aux soins de santé et aux possibilités d’emploi. Ouvert depuis 1 an seulement, le centre a fait un énorme travail (lutte contre les discriminations encore plus prégnantes pour les femmes en situation de handicap, pour l’emploi inclusif, pour les aménagements, etc…) avec une petite équipe, bravo à eux ! D’autant plus que la région de Lagodekhi du fait de sa situation frontalière a de nombreuses minorités azeris, arméniennes, russes qui ne parlent pas géorgien. Le LILC doit donc développer des ressources dans leurs langues et aller vers les populations dont les portes ne s’ouvrent pas toujours facilement : par crainte, on cache souvent les personnes handicapées. Ce fut un apprentissage dans les deux sens et nous leur avons présenté des sites internet français avec différentes ressources : le site du gouvernement Secrétariat d'Etat chargé des personnes handicapées, de l’APF France handicap, etc… Le gouvernement géorgien n’a pas de site et consulte les espaces comme le LILC pour les accompagner. L’Independant Living Center ou Centre de Vie Autonome est un concept développé par le gouvernement américain, qui nous a semblé très intéressant pour tous les types de handicap et dont nous ne pouvons que partager l’enjeu principal : pouvoir vivre avec les mêmes droits en étant aussi autonome que possible.

une association impliquée et organisée
- :-) :-) :-) <3 Comme vous l’aurez compris, nous avons aimé à nouveau découvrir la Géorgie et les régions que nous ne connaissions pas. Si vous aimez la montagne, les monastères, la gastronomie, le vin, et que vous avez envie de découvrir un des alphabets les plus anciens au monde 😉, n’hésitez plus à aller y passer des vacances 😉.

18 avril 2022

GEORGIE : partie 1 du 5 au 17 Avril 2022

 Nos 13 premiers jours en Géorgie

Après une arrivée dans le pays baignée dans l’hypermodernité de Batoumi, nous avons roulé sur des routes plutôt bucoliques qui nous ont permis de découvrir en profondeur la Géorgie des campagnes. Et les beaux pourcentages de pentes : 14%, 19% : pour rouler dans le pays avec des vélos chargés, il faut avoir de bonnes cuisses, ça tombe bien, les nôtres sont rodées par les montagnes turques ! 7 ans après notre première visite de la Géorgie avec nos sacs à dos, nous voilà heureux de retrouver ce petit pays à vélo.


- 🙂 Notre première étape géorgienne fut
Batum (ou Batoumi en français), la 2ème plus grande ville du pays et le plus grand port du pays. Surnommée le « Las Vegas de la Mer Noire » en raison de ses nombreux casinos et de son « Bulvar », nous avons été impressionnés par ses constructions futuristes. Par contre,
avec son climat subtropical humide, n’oubliez pas de prendre un parapluie pour la visiter ! Pour vous consoler, une fontaine à tchatcha, l’eau de vie géorgienne vous offrira ses délices un quart d’heure par semaine 😉. Le bel alphabet géorgien vous apparaîtra alors peut-être plus facile à décrypter 😉.
De plus petites routes en Géorgie

Batoumi la moderne

Place de l'Europe à Batoumi
- 🙂 Nous avons ensuite roulé vers
Koutaïssi, la 3ème ville du pays que nous avons trouvée agréable. Nous y avons visité la très belle ბაგრატის ტაძარი - Bagrati Cathedral avant d’enchaîner avec le Motsameta Monastery surplombant le canyon de la rivière Ckalcitela, un site impressionnant pour le paysage et pour l’histoire. Motsameta, dont la signification est le « Lieu des Martyrs », est lié aux frères d’une famille noble, David et Constantin, qui ont organisé une rébellion contre les Arabes occupants au 8ème siècle. Lorsque la rébellion a échoué, ils ont été capturés, puis on leur a promis le pardon en échange de leur conversion à l’islam. Aucun n’a accepté l’offre, et ils ont ensuite été torturés et tués, et leurs corps ont été jetés dans la rivière. L’eau est devenue rouge et en mémoire de cet événement, la rivière s’appelait Ckalcitela, ce qui signifie eau rouge.

une campagne bucolique

un pays entouré du petit Caucase au sud et
du grand Caucase au nord

Bagrati Cathédral à Kutaisi

Attention aux porcs sur les routes et aux vaches
- 🙂 Puis, nous sommes arrivés à
Zestafoni, un des centres industriels géorgiens. Nous sommes venus dans cette ville grâce à l’association MAC Georgia qui est une des premières organisations travaillant autour du handicap en Géorgie. L’association donne accès à des services appropriés et à des professionnels qualifiés dans le domaine du handicap (organise de nombreuses formations), vise à favoriser l’éducation pour le développement du pays (fournit notamment des bourses) et introduit des outils et connaissances appropriées au pays (traduction en géorgien). Notre objectif commun : l’inclusion. Mac Georgia nous a permis de pouvoir rentrer en contact avec l’association Orioni Aip qui gère le centre de jour pour enfants porteurs d’un handicap à Zestafoni. Créée en 2004, Orioni (qui signifie l’aurore) est comme MacGeorgia une des premières associations du pays autour du handicap. Le centre de Zestafoni organise de nombreuses activités pour les enfants auxquelles nous avons pu participer : sport deux fois par semaine, cuisine, chant, danse et également théâtre. Ils ont d’ailleurs gagné plusieurs prix pour leurs représentations théâtrales y compris à l’étranger en Pologne, dans la ville de Tczew avec laquelle ils ont un partenariat actif. Ils font beaucoup de choses pour développer l'inclusion : nous avons par exemple nettoyé la cour et peint ensemble avec l'école de Tchiatoura, les enfants porteurs de handicap sont ainsi avec les autres sans discrimination. L’association Orioni participe également à plusieurs projets de l’Union Européenne et a aujourd’hui besoin de développer la formation de ses professionnels et de développer ses ressources financières afin d’être mieux équipés et de pouvoir disposer de locaux plus grands. Nous avons partagé cela avec le maire ვასილ გველესიანი / Vasil Gvelesiani lorsqu’il nous a reçus et leur avons donné plusieurs contacts mais si vous avez des idées, n’hésitez pas à nous contacter, nous ferons le relais ! Si vous voulez les voir en action avec nous, cliquez sur le lien suivant : vidéo TV locale Zestafoni (en Géorgien) et notre vidéo montage sur les 2 jours à ZESTAFONI
Merci à Jeremy Gaskill, CEO de MacGeorgia pour la mise en contact, Jana Pheradze, directrice d'Orioni, à Inesa Zarnadze du ministère de l'Education et à Mzia Kvinikadze, professeur de français et notre traductrice pour ces 2 jours.
les élèves et les enfants d'Orioni

nos vélos devant l'entrée du centre

souvenir de l'entente Franco-Géorgienne

avec les enfants en situation de handicap
mental d'Orioni

les cuisiniers en apprentissage

- 🙂 Nous nous sommes ensuite dirigés vers Gori mais avant cela avons fait un arrêt à l’impressionnant კაცხის სვეტი Katskhi Pillar associé à des pratiques stylites : une branche ascétique du christianisme. Les stylites (du grec στύλος, « colonne ») sont des ermites qui plaçaient leur cellule au sommet d'une ruine, d'une colonnade, d'un portique ou d'une colonne pour y pratiquer une ascèse extrême. Regardez les photos du piton, vous verrez, c’est assez incroyable. Nous sommes enfin arrivés à Gori dont le tourisme tourne autour de… Staline dont c’est la ville de naissance. Staline reste pour certains anciens une figure et il a ici son avenue, son musée très controversé car montrant un dirigeant héroïque… : le pire musée du monde Enfin, avant d’arriver à Tbilissi, nous avons fait un petit arrêt à Mtskheta, l'une des plus vieilles villes du pays où il fait bon flâner.

test vin rouge

test vin blanc

Katskhi Pillar

Katskhi Pillar

dégustation vin blanc local avec des Géorgiens
et des Tchétchènes 

devant la maison natale de Staline

Gori le 13 Août 2008 a vu la ville 
être envahie par les troupes Russes

la rue principale de Gori

test des glaces au vin, test positif

le bonheur de remanger des Khinkalis


06 avril 2022

Turquie : partie 11 du 22 Mars au 5 Avril 2022

 Nos 15 jours derniers jours en Turquie

entre Tatvan et la frontière géorgienne furent encore une fois fabuleux : 15 jours à traverser les montagnes de l’Est de la Turquie : le long du lac de Van, Ağrı, Doğubayazıt, Iğdır, Kars, Ardahan, Artvin… Ces noms ne vous parlent peut-être pas beaucoup car ce ne sont pas ceux dont on parle quand on évoque le tourisme turc, souvent davantage assimilé à la plage qu’à la montagne. Et pourtant, c’est incroyablement beau. Nous y avons passé le plus beau jour de notre voyage, ce mardi 29 mars, en longeant le mythique mont Ararat.

- 🙂 Tout d’abord nous avons longé le lac de Van (
Van Gölu en turc), le plus grand lac de Turquie et le second plus grand du Moyen-Orient mais également le plus grand lac alcalin sur Terre. Les variations importantes du niveau du lac expliquent l'existence d'un château immergé à plus de dix mètres de profondeur (re)découvert en 2016 par des plongeurs. Nous sommes ensuite remontés vers Ağrı, où nous avons été interviewés par la TV tels de vrais frenchies :-D, regardez la vidéo nouvelle interview TV Turque , vous allez rire ! La ville d’Ağrı tient son nom de celui du mont Ararat, Ağrı dağı en turc, qui signifie « la Montagne de feu ».
Un bel accueil à Tatvan avec le club de vélo

Tout est blanc autour du lac de Van

une interview au hasard de la route

- 🙂 Nous avons ensuite viré à l’Est pour deux jours à Diyadin, Agri, Turkey à plus de 2 000 m d’altitude. Nous y avons profité de ses sources d’eau chaude, le seul moment où vous adorez l’odeur de l’œuf pourri :-D, un bonheur vu les températures bien négatives ces jours-là. Les eaux thermo-minérales de Diyadin sont bonnes pour les rhumatismes, les maladies de la peau, des os et des calcifications et les troubles du métabolisme alors n’hésitez plus !

les sources chaudes de Diyadin

ici pas de complexe grand luxe, c'est plutôt spartiate
- 🙂 😊 😊 😊 😊 Et après direction Doğubayazıt, la ville du célèbre palais İshak Paşa, niché dans les montagnes, sublime… Mais surtout la ville d’où vous pourrez découvrir LE MONT ARARAT (
Mount Ararat), volcan recouvert de neiges éternelles ⛰️ et point culminant du pays avec ses 5 137 m. C’était un de nos rêves communs du voyage, et LA JOURNEE FUT COMME DANS NOS REVES, MAGIQUE, MYTHIQUE AVEC UN GRAND CIEL BLEU… La route qui se transforme en piste est bordée de paysages incroyables : le mont Ararat évidemment mais également des villages traditionnels, et de nombreux chevaux et ânes, on se croirait en Amérique du Sud dans l’immensité de ces espaces… NOUS AVIONS DES ETOILES PLEIN LES YEUX 🤩🤩🤩… PS : non, nous n’avons pas trouvé les restes de l’arche de Noé près du mont Ararat mais en faisant quelques recherches sur Google, vous trouverez de nombreux articles sur ce sujet par de vrais chercheurs et mêmes quelques farfelus 😉.
Ishak Pasa

un rêve de plus se réalise

le mont Ararat

5137 mètres, point culminant de la Turquie

passage dans des secteurs loin de tout
- 🙂 Nous avons ensuite visité une superbe grotte de sel – centre de thérapie à Tuzluca, Agri, Turkey, ouverte depuis 9 mois et encore en travaux pour finaliser des chambres où les patients resteront de 20 à 40 mn pour y soigner notamment les maladies respiratoires et maladies de la peau. C’est beau et ça soigne, bref ça vaut le détour hors des sentiers touristiques. La route qui suit avec de belles montagnes colorées également ! Après un passage à Digor, le Texas turc 😉 : vidéo de Digor, le Texas Turc, nous sommes arrivés à Kars et son impressionnante citadelle.




- 🙂 Enfin, nous avons entamé la route pour sortir des montagnes avec Ardahan où nous avons rencontré Gizem que nous avons retrouvée le lendemain avec un de ses amis Ali Burak Toy, champion national de lutte et entraîneur de
Fatih Emirhan, champion du monde de lutte de 10 ans porteur de Trisomie 21 : article lutteur Turc avec Down Syndrome. Quelle belle rencontre après le passage du col Geçidi à 2 470m, le plus haut col du voyage. La redescente vers Artvin puis Hopa au bord de la mer Noire, à 20km de la frontière, fut technique et magnifique le long du canyon. Nous vous conseillons également le tunnel de Cankurtaran, une descente de 5,2km vers Hopa impressionnante !

un dernier col, qui sera notre plus haut puis la
descente vers la mer noire s'amorce

- 🙂 😊 😊 : notre dernier soir en Turquie à Hopa, lundi 04 avril, avec vue sur la mer, fut teinté d’émotion, de nostalgie, de quitter ce pays dont nous sommes tombés amoureux, de ses paysages fabuleux, de ses sites historiques, et bien sûr de son incroyable hospitalité. 5 mois de découvertes, 5 mois de rencontres : nous avons repensé à vous :
France Duymaz, Sinan Duymaz, Virginie Oral, Nathalie Ritzmann, Sophie Arnault Vural, Nesrin Trak, Fulya Aslan, Havva Kanal, Ufuk Bakmaz, Perrine Sirkinti, Mustafa Sırkıntı, Charlotte Sırkıntı, Halil Sırkıntı, Mehmet Taha Köklü, Shayan Foroozesh, Bilal Bedir,... Et tous ceux qui nous ont appelé sur le bord des routes pour un çay... Il n’y aura jamais assez de lignes pour vous citer, on vous ❤️ !

une dernière descente par le plus long tunnel 
que l'on ait jamais pris ! et la Géorgie n'est pas loin